Mobile Suit Gundam SEED Anarchy
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Forum de Role Play dans l'univers de la série Gundam SEED
 
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 [Validé] Dark Ezeckiel

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Dark Ezeckiel
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Dark Ezeckiel


Messages : 16
Age : 31

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MessageSujet: [Validé] Dark Ezeckiel   [Validé] Dark Ezeckiel I_icon_minitimeDim 18 Aoû - 11:34



~~ Présentation de Dark Ezeckiel ~~
[Validé] Dark Ezeckiel 508293331Hei_Pres

Nom : Ezeckiel.
Prénom : Dark.

Date de naissance : 14 Février 158 C.E. (Verseau).
Age en Octobre C.E. 182 : 24 ans.

Groupe sanguin : O négatif.
Gène : Extended.
Lieu de naissance : Terre jusqu'à preuve du contraire.
Camps : Mercenaire.
Métier : Mercenaire, Pilote de Mobile Suit. Mécanicien à ses heures perdues.

Lien de parenté : Aucun.

Couleur des yeux : Bleu nuit.
Couleur de peau : Caucasienne.
Couleur des cheveux : Noir ébène.
Signes distinctifs : Comptant parmi les premiers spécimens « réussis » des dernières générations d'Extendeds, Dark n'a cependant pas eu la chance de voir son conditionnement être mené à son terme en raison de son évasion. Aussi souffre-t-il non seulement des inconvénients relatifs à sa condition mais aussi d'un certain nombre d'avaries. Ses capacités accrues ne sont quant à elles pas altérées et il n'a sur ce point rien à envier à ses congénères. À noter que si certaines des tares dont il fait l'objet sont bien dues au fait qu'il soit considéré comme incomplet, d'autres proviennent tout simplement des difficultés qu'il rencontre à maintenir un état stable en l'absence de traitement approprié.

  • Sa mémoire est encore plus confuse que celle d'un Extended « normal » au sens où n'ayant pas (ou plus) subi de lavage de cerveau depuis très longtemps, il arrive que des bribes de mémoire lui reviennent à intervalles réguliers, remontant pour la plupart aux quelques instants qui ont précédé leur effacement mais portant parfois sur une période plus lointaine. Il lui est déjà arrivé de revoir en rêve le décor dans lequel il évoluait étant enfant, sans toutefois savoir de quoi il s'agissait exactement mais en ressentant malgré tout une vague de nostalgie. N'ayant aucun contrôle sur ces réminiscences, il ne leur accorde aucun crédit ainsi qu'à tout ce qui pourrait lui revenir qui remonterait à une date antérieure à celle de son évasion.

  • À défaut de pouvoir se procurer les drogues qui lui permettraient de s'apaiser en cas de crise, il s'est efforcé d'en garder de côté afin de pouvoir synthétiser un produit qui s'en rapproche. Contraint de s'en tenir à des composantes qu'il peut trouver facilement tant pour des raisons de facilité que pour ne pas attirer l'attention, ce remède reste bien moins efficace que celui qu'il devrait normalement recevoir et il compense donc cette carence comme il le peut grâce à différents narcotiques qui n'ont toutefois pas d'autre effet sur lui que de le tranquilliser (ils n'affectent en rien sa lucidité, même les plus puissants étant impuissants à faire mieux que neutraliser les effets néfastes).

  • Le mode d'administration de sa décoction se fait par le biais de cigarettes trafiquées qu'il a appris à fabriquer lui-même avec le temps. Étant un fumeur compulsif, il est ainsi certain de ne pas oublier d'en consommer régulièrement pour n'avoir pas à se « soigner » dans l'urgence. Si inhaler la fumée est sans danger, un humain ordinaire n'aurait besoin que d'une seule bouffée pour tourner de l'œil. Au cas où son paquet serait vide, même s'il veille à le remplir avant chacun de ses départs en mission s'il en a l'occasion, il dispose d'un inhalateur contenant la même substance. S'il est contraint d'y avoir recours, il lui faut alors l'utiliser bien plus régulièrement mais cela lui permet notamment de tenir le rythme s'il ne peut s'arrêter pour prendre le temps de fumer - par exemple au beau milieu d'une bataille de longue haleine.

  • Probablement en souvenir du caisson dans lequel on le faisait dormir autrefois, il ne se sent nulle part aussi à l'aise que dans les espaces clos. Incapable de se détendre pleinement dans une place qui ne soit pas hermétiquement fermée, il ne se privera généralement pas de dédaigner tout le luxe et le confort qui pourrait lui être proposé au profit du cockpit de son Mobile Suit ou de tout autre appareil du même genre car c'est pour lui l'endroit le plus rassurant au monde. Il n'a toutefois pas conscience des raisons qui le poussent à agir ainsi et se contente d'y voir une lubie étrange de sa part. C'est par ailleurs le seul moyen pour lui de faire une nuit de sommeil, même s'il dort généralement très peu et ce où qu'il se trouve.

  • S'il parait nettement moins déviant que les autres représentants de son espèce, c'est tout d'abord grâce à une maîtrise de soi exceptionnelle qu'il dut travailler pour pouvoir se fondre dans la société, mais force est d'avouer que les problèmes mentaux dont il souffre sont également plus discrets qu'à l'accoutumée. Le premier symptôme (qui, s'il est pratiquement permanent, peut très vite aller en empirant) n'est autre qu'une paranoïa plus ou moins prononcée vis-à-vis du monde qui l'entoure, de telle sorte qu'il ne peut pour ainsi dire faire confiance à personne. En outre, il apparait rapidement comme ayant une capacité émotionnelle et affective très réduite qui, par voie d'extension, peut très vite entrainer la perte de toute inhibition - notamment celles liées à la peur, jusque et y compris celle de mourir.

  • On ignore si c'est à cause des expériences par lesquelles il a du passer pour arriver là où il en est aujourd'hui, mais Dark est victime d'un déficit d'inhibition latente. Cette affection psychiatrique fait qu'au lieu de s'en tenir à l'aspect premier d'un objet sur lequel il focaliserait son attention, il en analysera toute la structure et prendra en compte chaque détail à force de l'examiner sous toutes ses coutures. Ainsi, il n'est pas rare de le voir démonter et remonter un élément mécanique afin d'en comprendre le fonctionnement (cela l'aide même à se concentrer). Couplée à ses capacités cérébrales améliorées, c'est ce qui le rend très capable en tant que mécanicien et lui permet par conséquent d'être auto-suffisant quand il s'agit de l'entretien de sa machine.

  • Enfin, outre toute considération au sujet de ses facultés, ni son nom ni son prénom ne sont authentiques. Comme la plupart des Extendeds, il n'a que peu de souvenir de sa vie passée et son identité d'origine fait partie de ce dont il ne lui reste aucune trace. Cependant, s'étant libéré du joug de ses tortionnaires, il ne se voyait pas non plus porter éternellement le pseudonyme qu'ils lui avaient attribué. Ainsi s'est-il baptisé lui-même du nom d'un ancien prophète correspondant à l'un de ses passages favoris de la Bible bien qu'il ne soit pas croyant. Ceci ne suffisant toutefois pas à lui donner un patronyme complet, il en profita pour lui insuffler une connotation en accord avec ses airs lugubres.


Histoire :

Cinquante ans que les expériences avaient repris... Cinquante ans depuis lesquels on arrachait à nouveau des enfants à leurs familles pour faire d'eux des cobayes, des rats de laboratoire. Cinquante ans que les machines s'étaient rallumées et que les batteries de tests avaient repris. Cinquante ans où tout ce qui concerne cette sordide histoire avait été tu comme un cri dans la nuit.

Vint un moment où les scientifiques manquèrent de matière première.

Dark vivait dans un bidonville quand les soldats sont arrivés. Avait-il toujours été là où y était-il arrivé par quelque biais que ce soit ? Cela n'avait plus d'importance désormais. Les troupes qui vinrent se saisir de tous les habitants de cet endroit pourtant à l'abri des regards firent quand même rapport de l'étrangeté d'avoir trouvé un enfant blanc dans un pays du tiers-monde sans ses parents. Étaient-ils morts ? S'était-il perdu, avait-il été abandonné ? Il n'était pas de leur devoir de s'en inquiéter. Des savants sans scrupules leur avaient ordonné de leur ramener de la chair fraiche sur laquelle ils pourraient travailler et ils s'étaient contentés d'obtempérer. Certains se posèrent bien des questions à son sujet mais aucune n'eut le temps d'être élucidée avant que lui et les autres candidats potentiels à la mutation ne débutent leur longue et douloureuse descente aux Enfers.

S'il était commun dans le cadre de ces recherches frauduleuses de se procurer des « volontaires » - terme ô combien ironique dans le cas présent - par la force, il était plus simple d'à la fois les recueillir sur le territoire de l'E.A.F mais aussi et surtout de sélectionner des êtres dont personne ou presque ne remarquerait l'absence. Ainsi le choix s'était-il porté tout naturellement sur les pays pauvres où l'on trouvait par centaines des personnes dont la situation irrégulière faisait qu'il n'y aurait personne pour poser des questions dérangeantes. De par la nature même de leurs habitations, ils étaient des parasites se nourrissant sur le dos d'une société qui n'avait pas de place pour eux, quoi de plus normal que de saisir les autorités compétentes afin de les faire évacuer ? Le gouvernement était ainsi en apparence au-dessus de tout soupçon et nul ne se souciait de leur destination...

Quant à ceux qui n'auraient pas leur place dans le parcours qui leur était réservé, ils n'auraient qu'à leur trouver une autre utilité ou, à défaut, les faire disparaître. En plus d'être abjecte de par sa nature même, l'expérience se devait en plus d'être exécutée sur des enfants pour être pleinement efficace, les modifications devant prendre effet dès le plus jeune âge pour que l'organisme s'adapte au mieux et bénéficie ainsi d'une réussite optimale. Dark n'avait pas dix ans quand il fut placé sur la table d'opération, pieds et poings liés avec nul autre choix que de faire face à son destin. Nombre d'autres gamins de son âge subirent le même sort. Mais seul un faible nombre d'entre eux survivrait à cette boucherie que les responsables se permettaient d'appeler une « voie vers l'évolution ». Rien ne leur fut expliqué. Aucun d'eux ne savait ce qui allait leur arriver.

Pourquoi se donner du mal pour leur faire comprendre ce qui les attendait alors que la moitié périrait sans en avoir vu la couleur et que l'autre verrait sa mémoire effacée dans la foulée ? Les rassurer ? Ce n'était pas leur problème. Définitivement pas. Leur seul interlocuteur fut le masque à oxygène qu'on leur imposa, tous autant qu'ils sont, et qui déversa dans leurs poumons des quantités importantes de gaz anesthésiant. Oh, ce n'était pas par égard pour eux que les chirurgiens étaient aussi généreux sur les doses employées. Leur faire du mal était le cadet de leurs soucis. Mais aucun de ceux à les avoir déjà entendus ne voulait réentendre les cris de douleur d'un de ces enfants alors qu'il se réveille au beau milieu des manipulations. Car il s'agit de l'un de ces hurlements si terribles qu'ils s'inscrivent péniblement au fond de votre âme et y laissent une marque indélébile que rien ne pourrait jamais effacer.  

Tous sauf un.

Tous sauf un, qui l'avait pris en grippe dès son arrivée. Il avait essayé de s'échapper et s'était pour ce faire emparé d'un scalpel qu'il lui avait planté dans le bras avant d'être maîtrisé par les sentinelles. Hélas, le bon docteur faisait partie de ceux désignés pour réaliser les modifications sur les « patients » qui leur étaient ici présentés. Aussi oublia-t-il « malencontreusement » de lui donner suffisamment de gaz anesthésiant. Juste ce qu'il faut pour que nul ne remarque la supercherie, que tous le croient endormi, mais pas assez pour le plonger véritablement dans le profond sommeil qui aurait du être le sien. Ainsi prendrait-il toute la mesure de la douleur que pouvait causer cette intervention inhumaine et en perdrait-il la raison. Cela arrivait parfois, et il n'y aurait alors plus qu'à le « jeter » comme les autres rebuts. Un de plus ou un de moins, quelle différence ça fait quand on peut en avoir autant qu'on veut ?

Manque de chance pour lui, car il avait tiré le mauvais numéro...

La quantité avait été minutieusement calculée pour ne pas lui permettre de crier, mais il n'avait de toute façon pas l'air d'avoir ne serait-ce qu'essayé. Et s'il avait versé plus de larmes que son corps n'aurait du pouvoir en contenir, il n'en était pas moins toujours lucide et sain d'esprit quand on le détacha pour le « réveiller » en même temps que tous les autres, quelques heures après que le passage sous le bistouri se soit terminé. Ce faisant, il ne se priva bien sûr pas de dénoncer les agissements de son tortionnaire qui reçut la juste punition qu'il méritait pour l'avoir délibérément soumis à cette torture. L'avantage après autant d'années était que les spécialistes de la question n'était plus aussi rares, aussi même le haut personnel en devenait-il dispensable... S'ils n'avaient aucun remords à utiliser des enfants pour leurs machinations, au moins étaient-ils traités correctement pour s'épanouir au sein d'un environnement propice.

Ainsi rapidement repéré comme étant doté d'une extrême résistance à la douleur et d'une force mentale remarquable pour un enfant de son âge, il fut au centre de l'attention de ses « nouveaux tuteurs » bien malgré lui et fut parmi les premiers à franchir les étapes de leur entraînement. Faute d'échappatoire, il se montrait extrêmement docile pour ne pas avoir à subir de correction – celles qui lui furent infligées au début alors qu'il continuait à essayer de s'échapper lui ayant servi de leçon. Résigné à n'être plus qu'un oiseau en cage, il accepta de n'être entre leurs mains qu'un pantin docile, ses dispositions pour satisfaire leurs attentes et sa bonne réaction aux retouches opérées sur son métabolisme en faisant un excellent produit à proposer aux hautes instances de l'E.A.F d'ici quelques années. Le temps de préparation était long mais le jeu en valait la chandelle.

Leur nombre se réduisait au fur et à mesure que le temps passait, ne laissant finalement plus qu'une poignée d'entre eux, et cela continua ainsi jusqu'à ce que les survivants puissent se compter sur les doigts de la main. N'ayant pas l'utilité de super-soldats dans l'immédiat et ne pouvant pas se permettre de les révéler au grand jour tant que les traités seraient d'actualité, les chercheurs en profitaient pour tester sur eux toutes sortes d'amélioration, fut-ce au prix de leurs vies. Si la plupart d'entre eux se montraient plus avenant que celui qui avait jadis tenté de le tuer, ils n'en faisaient pas moins peu de cas de leur survie et cherchaient essentiellement à pousser le vice toujours plus loin, leur curiosité scientifique malsaine et macabre semblant ne pas connaître de limites. Il le savait, un jour lui non plus ne supporterait plus ces douloureuses expérimentations et finirait par succomber. Mais jusqu'à ce jour il continuerait de faire ce qu'on lui disait, car c'était encore ainsi qu'il pouvait le mieux s'accommoder de sa situation.

Il pensait avoir renoncé à la liberté. Il pensait avoir oublié ce que c'était de vivre à l'air libre, et d'être « humain ». Le monde l'avait oublié, et il s'était convaincu que c'était réciproque. Qu'il passerait le restant de ses jours entre ces murs où ils étaient comptés. De lavage de cerveau en lavage de cerveau, il n'était plus qu'une marionnette tueuse aux ordres des hauts dirigeants qui avaient commandité ces recherches révoltantes. Depuis ses prémices, sa nouvelle vie était réglée comme du papier à musique et il s'était fait à cette idée. Il acceptait l'idée de n'être plus maître de son destin et de se battre pour des gens dont il ne savait rien. Pourtant, quand enfin l'occasion se présenta, il ne rata pas sa chance. Quand l'un de ses compagnons d'infortune se rebella contre ses « créateurs » en essayant de les tuer en pleine séance d'exercice militaire à bord d'un Mobile Suit, en proie à une crise de démence, il l'abandonna sans regrets à son sort non sans gratitude pour la porte de sortie qu'il lui avait ménagé.

Qui l'aurait cru ? Après près de dix ans à le voir suivre les consignes qu'on lui donnait sans discuter, comment auraient-ils pu s'attendre à ce qu'il bénéficie tout à coup d'un regain de volonté ? Ils avaient fait son éloge pour sa psyché que rien ne semblait pouvoir ébranler, mais n'avaient pas un seul instant envisagé qu'elle puisse se retourner contre eux en lui donnant la force de briser ses chaînes. Son esprit emmuré depuis trop longtemps dans l'obscurité avait en cet instant entrevu une lumière à l'horizon et s'était élancé pour la saisir au vol. Ne s'attendant certainement pas à connaître une telle mésaventure à ce stade de l'expérience où toutes les fortes têtes étaient censés avoir été depuis longtemps éliminées, les savants ne purent que se maudire d'avoir été aussi négligents.

Avant de prendre son envol, il avait bien entendu pris soin de détruire les armes dont étaient équipés les appareils de ses petits camarades, qu'ils ne soient plus qu'en petit comité lui en octroyant la possibilité avant qu'ils n'aient eu l'opportunité de saisir ce qui leur arrivait. Trop occupés à exécuter de sang-froid celui qui venait de perdre le contrôle, ils n'avaient rien vu venir. C'était leur obéissance aveugle qui lui avait valu de pouvoir reprendre vie après des années à n'avoir été qu'un cadavre animé. L'auto-destruction aurait pu régler bien des problèmes, s'il n'avait su très exactement comment la neutraliser. L'E.A.F était ainsi victime du franc succès d'un programme un peu trop parfait. Douce ironie, mais qui leur laisserait en bouche un goût amer.

Ils s'en consolèrent cependant en pensant qu'il ne pourrait vivre longtemps loin de ce qui avait été son quotidien ces dernières années, à commencer par le traitement médical sine qua non à la maintenance de son état de santé. Et puis, s'il était encore capable de penser par lui-même au point de pouvoir fomenter en un éclair une pareille rébellion, cela en faisait un simple déchet. Un spécimen imparfait. Il n'irait pas bien loin et d'ici quelques jours, ils n'auraient qu'à récupérer le Mobile Suit qu'il venait de leur dérober, avec ou sans lui à l'intérieur. Et si tant est qu'il ait survécu, il les supplierait de pouvoir reprendre sa place au sein de leur structure. Au pire finirait-il par mourir dans un coin sans avoir pu rien accomplir. Oui, ils en étaient intimement persuadés.

S'ils avaient su à quel point ils pouvaient se tromper...

Cinq années se sont écoulées depuis...
Cinq années de feu, de guerre, de mort et de destruction. Tels étaient les mots qui avaient régi son univers durant toute cette période. Livré à lui-même, Dark n'avait eu d'autre choix que de faire avec ce qu'il avait pour pouvoir survivre. Pour manger à sa faim, il faut de l'argent, et pour avoir de l'argent, il faut travailler. Ainsi avait-il sans se poser de questions mis à profit ce qu'il avait appris, même si ce n'était là rien de très joli. Ses compétences étaient diverses et variées, c'était le moins que l'on puisse dire, mais pas dans le meilleur des domaines. Il était devenu un mercenaire au sens large, capable de mener aussi bien des opérations en tant que pilote que de se livrer à du terrorisme. L'offre et la demande étant la clé de tout dans ce genre de milieu, il lui avait paru logique d'offrir un éventail de services aussi vaste que possible afin de ne jamais manquer de rien. Et cela lui avait plutôt réussi jusque là.

Car s'il acceptait chaque contrat, même ceux à hauts risques et aussi ingrate que soit la tâche que l'on pouvait vouloir lui confier, la plupart requéraient des talents de pilote. Et ceux-ci étaient devenus bien difficiles à trouver après tant d'années de paix. Autant dire que savoir qu'il y en avait un sur le marché qui s'adapte en plus à n'importe quel type d'appareil représentait une véritable aubaine pour la plupart de ceux qui constituèrent sa clientèle au cours de cette demi-décennie. Ce n'avait pas été long de se faire un nom dans le milieu, et une fois que la nouvelle de ses coups d'éclat se fut répandue comme une traînée de poudre, on le retrouva pratiquement sur tous les champs de bataille dignes de ce nom, se distinguant au travers de ses participations successives.

Être aussi bien formé à l'art du pilotage qu'il l'était grâce à son « cursus » n'était pas donné à tout le monde, aussi ne trouvait-il que rarement de défi à sa mesure dans le camp opposé. Ceux qui deviendraient les foudres de guerre de demain étaient encore endormis, tandis que lui se payait le luxe de prendre une longueur d'avance. Cette pratique intensive et « sans risque » lui permit de développer et d'affiner ses compétences, de s'aguerrir. Acquérir une mentalité de soldat ne fut pas chose compliquée. C'était dans sa nature, après tout.

Son sang-froid à toute épreuve et sa détermination sans faille en faisaient le parfait fer de lance pour toute personne désireuse de louer ses services à l'occasion de l'un ou l'autre conflit, que ce soit sur le terrain ou à bord d'une machine de guerre comme il eut l'occasion d'en voir des dizaines. Hélas, rares étaient ceux à vouloir encore embaucher des soldats de fortune quand les tensions finirent par éclater – la crainte était trop grande d'ouvrir grand leurs portes aux forces armées d'une autre faction, qui n'aurait alors plus qu'à en profiter pour les infiltrer en toute discrétion. Par chance, il avait déjà eu à faire à ZAFT par le passé et savait pouvoir compter sur eux pour lui donner de quoi s'occuper. Aucune allégeance à proprement parler – il ne pouvait, ne devait faire confiance à personne. C'était inscrit en lui, et rien ne pourrait plus changer cette facette de sa personnalité désormais.

Mais il avait rapidement su que pour tirer son épingle du jeu, il lui faudrait se rapprocher à un moment donné de l'une des trois grandes puissances s'il voulait se donner les moyens de ses ambitions. Ayant été bien traité lorsqu'ils avaient fait affaire ensemble, il n'en était donc que plus enclin à se tourner vers eux, mais ne se priverait pas de se placer dans le camp opposé si la prime était plus généreuse – les choses étaient claires dès le départ. Pour autant, jamais personne ne devait découvrir sa condition... Car jamais plus il ne voulait être traité comme une bête en cage au fin fond d'un laboratoire.

Jamais plus.

Origine de l'avatar : Hei - Darker Than Black.

Comment avez-vous connu G.S.A. ? J'avais déjà jeté un oeil à l'ancien forum.
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GSA no PNJ
Dieu
GSA no PNJ


Messages : 178

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MessageSujet: Re: [Validé] Dark Ezeckiel   [Validé] Dark Ezeckiel I_icon_minitimeDim 18 Aoû - 13:34

Bienvenue sur le forum, Dark !

Présentation validée.

Nous t'accordons une expérience de 7 points, et l'accès au MS de rang 1 c'est à dire l'accès au MS de masse de ton armée).

Bon RP sur GSA !
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[Validé] Dark Ezeckiel

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